Le nom de Kuching ou "Kutching" signifie "chat", et évoque le kumis kutching, un arbuste ornemental aux fleurs blanches ou mauves. Ses étamines, deux fois plus longues que la corolle évoquent irrésistiblement les moustaches du chat.
Des massifs de kutching bordent les rues de la ville. La métaphore animale est d'ailleurs amplement filée : d'immenses statues de chats de toutes les couleurs ornent les places, le Musée
du Chat de Petra Jaya décline l'animal dans l'Histoire, les races, les religions et les superstitions...
du Chat de Petra Jaya décline l'animal dans l'Histoire, les races, les religions et les superstitions...
Les murs verts et blancs de la Mosquée d'Etat Masjid Negeri surplombent l'ouest de la ville. Dominée de hautes coupoles dorées, elle repose au milieu d'un ancien cimetière doté de tombes pittoresques.
C'est dans cette partie de la ville qu'on trouve les musées, les marchés, les gares routières.
Le quartier résidentiel se situe plus à l'est, de l'autre côté de la statue du Grand Chat, comme le Fort Margerita, le Palais Istana, de 1870, magnifique lieu de résidence du Gouverneur, ou le Musée du Sarawak, construit en 1888, où l'on trouve des témoignages de l'archéologie régionale.
On peut admirer, entre autres, des objets d'artisanat Dayak ou la reconstitution d'une "maison longue" entièrement meublée...
Le fleuve, le Sungaï Sarawak, est l'épine dorsale de la ville, bâtie en grande partie le long de sa rive sud. Il est toujours animé : des bacs, les tambang, font la navette entre les 2 rives, presque jour et nuit.
De gais jardins le longent, et en font un lieu de promenade apprécié, bordé d'échoppes, de cafés et de restaurants.
En soirée, les gens viennent s'y reposer et y prendre le frais en famille, pendant que des groupes se livrent à des exercices de Tai Chi, ou Taiji quan : une vie calme et paisible...
La Tour de Kutching, futuriste soucoupe volante
A environ 1 km au sud du centre de Kuching, une tour blanche la tour de Kutching, comme une soucoupe volante posée sur des pilotis, se dresse, immense sur l'horizon, le long de Jalan Tun Hadji Openg :
C'est le centre administratif. On accède à la terrasse par un ascenseur qui offre une vue exceptionnelle sur la ville et ses environs : par temps clair, la vue porte loin, vers les régions plus sauvages du Sarawak, promettant de belles expéditions.
Une promenade dans les faubourgs nous montre quelques maisons coloniales typiques à la forme originale : bâties sur pilotis, en bois, ce sont des "bungalows", mot qui vient de l’hindi bangla.
Là, vérandas ouvertes et hauts plafonds procurent une bonne ventilation, tandis que de profonds avant-toits coupent la lumière violente,créent de l’ombre et protègent en cas de pluie tropicale.
Les jardins sont verts et fleuris, emplis d'arbres fruitiers. Dans l'un d'eux, nous voyons un durian, fruit délicieux à l'odeur horrible lorsqu'il est mûr...
De retour en ville, nous faisons le tour des édifices religieux, témoins variés de la liberté de culte de la Malaisie.
Les temples chinois de Kutching sont de taille modeste, mais gais et colorés, et toujours bien placés, à l'angle des rues ou au milieu des carrefours.
Le Tua Pek Kong, édifié dès 1846, est le plus ancien bâtiment de la ville, le temple Hong San domine l'extrémité est de Jalan Palungan de son imposante porte de style chinois... Il y a même un temple bâti sur un toit, dans Jalan Chan Chin Ann.
D'autres édifices hauts en couleur s'offrent à nos yeux : temples hindous, sikhs, mosquées, rivalisent de décorations et de couleurs.
Quant à la cathédrale catholique, St Thomas, pour être moins vive, elle n'en est pas moins intéressante, car elle mèle les architectures occidentale et locale !
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